Concours : Deviens critique de cinéma

<br /> <br /> Pour moi c'est prévu de lancer une critique d'illégal sitôt le film vu je ne peut pas passer devant l'occasion de gagner 1 an de cinéma<br /> surtout si je peut l'utiliser partout ^^!!!  et puis même si je perds si on m'envoie un truc disans qu'elle était pas mal ça m'aura au moins gonflé mon ego x) !!!<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Merci pour la note mais j'avoue etre assez dégoutée , j'ai travaillé dessus plusieurs heures et ... voilà , j'ai lamentablement perdue.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ..mais la vengeance est un plat qui se mange froid <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Je vais peut être essayer .. une fois remise de ma défaite avec buret !<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Chapeau bas Skypy, je m'avoue vaincu <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Bien joué pour le Magritte ! !<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Début du film les lumières s'éteignent et la pellicule commence à tourner. Grand moment d'hallucination face à l'ahurissante<br /> collection de producteurs divers et variés au générique. Puis la première scène apparait et ce plan à quelque chose de publicitaire, un peu comme une marque pour un camion ou pour une station<br /> essence, et la un passage étonnant, je voit un grand moment d'irréalisme quand le chauffeur descend du camion, fouille à l'arrière et ressors de ses recherches avec une grosse balle jaune, et la<br /> j'ai envie de dire : "je voit un Maggrite" tant la scène parait décalé. Puis, le camion bouge et la on a nos pauvres paumés d'égyptiens qui apparaissent alors que se grave à l'écran le titre du<br /> film. <br /> <br /> <br /> Ma première impression sur ce film fut bien différente de ce que j'ai vu. Je m'attendais à un film dramatique dressant un portrait<br /> schématique brut, avec moult rixe et zéro zygomatique. Je me trompais. Durant les cinq première minutes j'ai eu droit à des scènes très drôles. Parmi celle dont je me souvient la scène de la<br /> photo, ou celle du képi qui récolte l'argent,. Toutefois, dans ce film, l'humour est une onde sismique sur un sismographe, au début ça démarre fort puis de cet épicentre il n'y aura rien de drôle<br /> jusqu'à des répliques du séisme principal comme la scène de la patinoire.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant passé cette petite mise en bouche, passons à une analyse plus poussée du film.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Tout d'abord ce film a une histoire relativement banale, mais le contexte politique du pays en fait quelque chose de bien plus<br /> intéressant que ce qu'on aurait pu attendre, comment suggéré la rivalité israélo/arabe sans la montrer vraiment tout en ayant de l'humour ? Car oui ce film sait être drôle tout en gardant une<br /> atmosphère de tension omniprésente du au contexte politique propre au pays, créant cette rivalité d'arrière-plan entre les membres de la fanfare et les habitants du pays, rivalité qui par<br /> ailleurs se déjoue en général par le biais de la musique, dans ce film il y a quelque chose de très plaisant c'est que le conflit n'est pas direct, ça se sent dans l'air, mais il n'y a jamais<br /> d'affrontement direct à proprement parler, si ce n'est la superbe scène de duel de western, le décors et les pistolet en moins, autour de la cabine téléphonique.<br /> <br /> <br /> Il y a dans le film une très grande importance donné au langues, les deux langues se chevauche sans se comprendre, ainsi les<br /> réflexions dans la voiture quand haled va à la patinoire lui resterons inconnus car dites en hébreu. Leur unique terrain d'entente c'est l'anglais, l'anglais qui par ailleurs est la langue ou<br /> tout va se dérouler dans le duo Tawfiq/Dina leur relations (frustrante à souhait) va s'établir sur les bases de l'anglais, de cette manière les deux personnages oublie la rivalité entre leur deux<br /> peuples et prône la paix en utilisant ce terrain d'entente.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Parlons de la quatrième langues, la musique : une bande son vieillotte et ringarde avec comme point culminant le slow de la patinoire<br /> gnangnan à souhait. Néanmoins cette BO reste en accord avec l'ambiance générale du film, (après tout on suit une fanfare on n'allait pas mettre des morceaux d'Orphaned land en BO). La musique est<br /> la seule langue à être comprise par tous les protagonistes du film du simple passant au premiers rôles. C'est à travers celle-ci, que les membres de la fanfare et leur futur hébergeurs vont<br /> apprendre à s'apprécier malgré leur différents, notamment avec l'histoire du concerto inachevé. C'est avec cette même musique que la tension autour du repas d'anniversaire va s'apaiser, puis,<br /> quand la musique s'en va, la tension revient à son paroxysme (personnellement moi aussi cela m'aurait déplu que pour mon anniversaire, quelqu'un invite des inconnus trouvés dans la<br /> rue).<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Quelques personnages maintenant. Je n'aimais pas Haled, il m'horripilais au plus haut point, j'ai horreur des garçons comme lui,<br /> toutefois au fur et à mesure que le film avançait, il a su me faire rire, à su se faire apprécier du public par un caractère bad boy, pas si bad que ça, serial lover et indiscipliné qui plait<br /> tant au public, et au final ce personnage a eu la force de me rallier à sa cause notamment lors du plan-séquence de la patinoire avec le superbe pantomime entre lui et Papi sur l'art de l'Amour<br /> et de la Séduction, honnêtement une des plus belles scènes de cinéma (du cinéma pas de l'esbroufe hollywoodienne présent dans tout les blockbusters) que j'ai pu voir jusqu'à présent.<br /> <br /> <br /> Le Colonel est très intéressant, c'est un personnage qui fait rire sans qu'il le veuille, il ne plait pas au départ avec son caractère<br /> antipathique à souhait, il prend son métier à cœur, mais au dessus de cela il y a quelque chose qui fait qu'il est renfermé, Dina arrivera à l'ouvrir au final et découvrira alors l'histoire<br /> familial tourmenté de Tawfiq mais cette ouverture aura un effet coquille de bivalve, il va se refermer et Dina n'arrivera pas à le rouvrir.<br /> <br /> <br /> En conclusion ce film est un film traitant d'un sujet banal avec un contexte dur sur une note comique décalé, donc on dira une comédie<br /> dramatique. Le film est un sublime cessez-le-feu qui invite les deux camps à tenter de s'accepter et de se comprendre, la ou leur relation amicale naissante offre la plus belle image de<br /> tolérance. On souhaiterais que des situations similaire arrive dans des pays ou des peuples entiers se haïsse pour de mauvaise raison, et découvre que finalement, avant d'être un peuple, il sont<br /> tous des hommes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Une bien belle critique que voilà !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Bonjour Grand Mangaque ! Allons-y pour la critique pendant que le film est encore plus ou moins frais dans ma mémoire.<br /> <br /> <br /> Bon je vais commencer par, je vous le donne en mille, le début. Les premières images, comme les dernières, sont très importantes pour moi afin de, respectivement, donner envie de voir la suite du<br /> film et pour ne pas rester sur sa fin. Donc les premières images m'ont bien plu avec un premier effet comique qui nous prend à contre-pied tandis que l'oeil est attiré par le van et surtout par<br /> la balle jaune. L'incrustation du titre dans la foulée (enfin si mes souvenirs sont bons) est du plus bel effet.<br /> <br /> <br /> Plus globalement (je vais pas non plus commenter chaque minute du film), j'ai trouvé que le comique du film allait decrescendo, la scène du début dans l'aéroport étant la plus belle pour moi,<br /> malgré quelques scènes par-ci par-là sortant du lot, comme par exemple la scène dans la boîte disco-patinoire dans un plan-séquence d'anthologie que nous avons étudiée dans le cadre de l'APA.<br /> <br /> <br /> La pseudo histoire d'amour entre Tewfiq et Dina est assez perturbante, cette dernière étant clairement ouverte mais qui doit se confronter au renfermement du colonel. C'est finalement le "cancre"<br /> Haled (qui est par ailleurs mon personnage préféré, sans doute grâce au décalage avec le reste de la bande et son côté plus "adolescent") qui fermera ce triangle amoureux, pour corser un peu<br /> l'histoire. La question qu'on peut se poser est : est-ce une question de politique ?<br /> <br /> <br /> J'en viens à mon point suivant : la politique. Bien qu'implicite, elle est omniprésente entre Egyptiens et Israëliens qui se font une gue-guerre habituelle, et qu'on ressent particulièrement au<br /> début du film lorsque la fanfare rencontre Dina, ou encore avec les scènes de la cabine téléphonique, où comme on l'a dit à l'atelier on a l'impression que les deux "peuples" se disputent un<br /> territoire.<br /> <br /> <br /> Dans un autre style, l'histoire était mignonette, assez charmante, et heureusement pas trop longue, le réalisateur n'ayant pas eu la folie des grandeurs. Ce réalisateur, tout nouveau dans le<br /> monde du cinéma, est un homme à suivre car ses plans sont très propres et ses cadrages très nets, j'ai même l'impression qu'il arrive à coordonner ses acteurs comme s'ils se connaissaient depuis<br /> des décennies alors qu'ils se sont sans doute rencontrés quelques semaines avant le début du tournage. Un autre aspect intéressant est l'aspect plurilinguiste du film qui additionne brillament 3<br /> langues et passe de l'une à l'autre sans aucun problème.<br /> <br /> <br /> La BO est soignée et arrive à nous faire passer quelques sentiments avec pas mal d'emphase, mais je l'ai trouvée parfois légèrement répétitive. Certains aimeront, moi j'en ai eu un peu marre. Et<br /> puis la musique est quand même le centre du film, il est donc normal qu'elle en prenne une place importante. D'ailleurs, Dina se montre très intéressée par la technique de la chorale, qui me fait<br /> un peu penser à un apprenti cinéaste qui chercherait à demander à ses aînés comment tenir une caméra. Enfin ça c'est mon opinion.<br /> <br /> <br /> Le film se termine par, évidemment, la fanfare qui mêle les émotions que l'on a pendant tout le film réprimées. Belle fin.<br /> <br /> <br /> En conclusion, loin des blockbusters américains où les explosions sont aussi fréquentes que les changements de plan, un petit film (tout de même récompensé au Festival de Cannes) arrive à marquer<br /> les esprits dans un style autre que ceux que l'on a l'habitude de voir de par son charme léger et son sérieux implicite, parfaitement exploité. Le fait que l'histoire soit tirée d'un fait réel<br /> rajoute encore un point dans la liste des choses pour laquelle on aime ce long-métrage. Reste que certaines scènes restent languissantes et que l'histoire globale perd en intensité au fur et à<br /> mesure du film. Il serait maintenant intéressant de voir ce que valent d'autres films egyptiens, qui sont, je l'espère, dans la même lignée que la Visite de la Fanfare.<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Très bon film !<br /> <br /> <br /> <br />